Le théâtre qui s’amuse :
J’aime bien voir le visage
des comédiens.
Le théâtre au premier rang,
c’est sanglant !
Quand je suis sur scène
On m’appelle Arsène !
C’est déjà fini !?
Shakespeare c’est trop court, Molière c’est trop bien !
Le théâtre qui s’ennuie :
Quand je m’ennuie au théâtre,
je m’enfuis, assis…
Rien ne m’emmerde plus au théâtre que la différence entre l’acteur
et le comédien.
Les grands discours, fuyons
les grands discours !!!
Le manque de tact du comédien quand le spectateur ronfle…
C’est long, c’est trop long !
(23 mai, c’est un mardi, je suis fatigué, le spectacle a commencé
y a pas cinq minutes, je suis foutu)
Le théâtre qui se trompe :
Pas sûr que le théâtre soit
une science exacte !
Tu joues, tu cherches, tu joues,
tu cherches, tu te perds,
tu te retrouves seul en scène dans
le noir, t’as peur, tu joues quand même, tu t’égares, tu te demandes
à quoi ça sert, tu joues, tu cherches et quand t’as trouvé : t’as perdu !
La gueule des amis qui n’ont pas aimé ton spectacle, les compliments de circonstance et la directrice du théâtre qui te sourit de loin !
Ma réplique ! Où est passée ma réplique ?!
Le théâtre qui accuse :
Quand je suis mauvais, c’est la faute au texte qui est un navet.
Quand je suis ridicule, c’est à cause de mon partenaire qui est nul.
Quand je suis lamentable, c’est le public qui est minable.